Lors de la mise en place d’un contrat pour financer un achat immobilier, il est impératif pour la banque que l’emprunteur souscrive à une assurance spécifique appelée assurance de prêt immobilier. Cette couverture sert de garantie, assurant à la banque que les mensualités seront réglées par l’assureur si l’emprunteur se trouve dans l’incapacité de continuer à payer, suite à une maladie, une perte d’emploi ou un accident.
Parmi les diverses garanties optionnelles offertes par ce type d’assurance, on trouve la garantie relative aux maladies non-objectivables, couramment désignée par MNO. Elle fait partie intégrante des exclusions présentes dans la plupart des contrats d’assurance emprunteur. Voici un aperçu de cette maladie mystérieuse dans le contexte de l’assurance prêt immobilier !
que désigne une maladie non-objectivable ?
Les institutions financières et assureurs abordent cette catégorie de maladies avec une approche précise, et il est essentiel de comprendre leur nature si vous envisagez de solliciter un prêt immobilier.
Les maladies non-objectivables correspondent à toutes celles dont la gravité ou la présence ne peut être exprimée par une mesure objective, puisqu’elles se manifestent différemment selon les personnes. Leur particularité réside dans le fait que les professionnels de la santé ne peuvent pas établir une évaluation claire, chiffrée ou une mesure précise de la douleur ou de la souffrance ressentie. Autrement dit, ces maladies sont marquées par leur aspect subjectif, rendant difficile leur quantification ou leur preuve certaine.
Un défi supplémentaire est que ces affections conduisent, dans plusieurs situations, à un arrêt de travail prolongé, ce qui réduit ou suspend les revenus du patient. Qu’il s’agisse de troubles physiques ou psychologiques, ces maladies affectent la qualité de vie. Par conséquent, les établissements de crédit sont souvent réticents à prêter à un emprunteur dont le profil comporte ce type de pathologie.
Voici une sélection des maladies non-objectivables parmi les plus courantes :
- Fatigue chronique.
- Problèmes psychologiques variés, comme la dépression.
- Troubles psychosomatiques.
- Burn out ou épuisement professionnel.
- Problèmes dorsaux, tels que hernies lombaires ou sciatiques.
- Fatigue intense liée à une surcharge professionnelle ou émotionnelle.
2. Comment déclarer une maladie non-objectivable ?
Lors de la souscription à une assurance pour votre crédit immobilier, l’assureur vous remettra un formulaire médical à compléter avec sincérité. Il est crucial de répondre de façon transparente concernant votre état de santé, notamment si vous souffrez ou avez souffert d’une maladie non-objectivable.
Les organismes de couverture considèrent en effet que les personnes atteintes de MNO présentent un profil à risque supérieur, en raison de leur propension à des arrêts de travail fréquents ou prolongés.
Une déclaration sincère de toute maladie non-objectivable est essentielle ; en cas de dissimulation, les conséquences peuvent être lourdes : l’assureur pourrait réduire ou suspendre vos indemnités, annuler le contrat, ou exiger le remboursement des indemnisations versées. Une erreur ou une omission dans la déclaration peut donc s’avérer très préjudiciable.
Pour approfondir vos connaissances sur la souscription d’un contrat d’assurance prêt immobilier : https://www.Choisir-Assurance.fr/changer-assurance-emprunteur
3. La couverture assurantielle pour les maladies non-objectivables
Pour faciliter l’accès à une couverture pour ceux présentant une MNO, certains assureurs proposent des contrats avec des garanties spécifiques. Cependant, comme ce risque est souvent considéré comme accru, il est fréquent que l’assurance MNO soit exclue du contrat principal. En pratique, cette garantie fait partie des clauses d’exclusion de la plupart des contrats, ce qui limite la prise en charge en cas de maladie non-objectivable.
Pour y remédier, il est possible de demander l’ajout de garanties complémentaires ou, si ce n’est pas prévu, de procéder à un rachat d’exclusion, moyennant le paiement d’une surprime. Cela permet d’être mieux couvert contre ce type de pathologie.
En résumé, accroître la garantie en intégrant les risques liés à votre maladie peut entraîner une prime supplémentaire, mais vous garantit une meilleure protection. Pensez toutefois à bien analyser les conditions du contrat pour éviter toute mauvaise surprise. En cas de doute, solliciter l’aide d’un professionnel spécialisé en assurance de prêt immobilier peut être une démarche judicieuse.
4. Rachat d’exclusion et garanties complémentaires pour la MNO
Certains organismes assureurs refusent d’intégrer la MNO parmi leurs garanties, en raison du caractère particulier de ces maladies, souvent liées à des affections ciblées comme certaines pathologies de la colonne vertébrale. Dans ces situations, il est possible de demander une extension de garantie en souscrivant une prestation additionnelle. Cette démarche implique généralement le paiement d’une surprime, qui permet de couvrir spécifiquement la maladie non-objectivable concernée.
Racheter une exclusion consiste à payer un montant supplémentaire pour bénéficier d’une couverture plus étendue. C’est une option à considérer si votre profil ou votre état de santé comporte certains risques non couverts par l’assurance standard. Il faut garder à l’esprit que cette extension entraîne une majoration de la prime, mais offre une meilleure sérénité face aux risques liés à votre pathologie.
Il est toujours important d’étudier attentivement les clauses du contrat : toute modification ou extension doit être claire, et la prime doit correspondre à votre situation. Si certains éléments restent flous, faire appel à un expert ou à un courtier spécialisé peut vous aider à faire le meilleur choix.
5. Pourquoi souscrire une assurance maladie non-objectivable ?
Dans le cadre d’un financement immobilier, une assurance spécialisée pour les maladies non-objectivables présente un double intérêt : elle sécurise autant la banque que l’emprunteur.
- Pour le prêteur, c’est l’assurance que le remboursement du crédit sera assuré en cas de problème de santé grave empêchant l’emprunteur de continuer à percevoir un revenu. L’organisme assureur sera alors responsable de verser les mensualités si la maladie non-objectivable survient, garantissant ainsi la pérennité du remboursement.
- Pour l’emprunteur, cette assurance garantit que ses mensualités seront couvertes si une MNO le contraint à une interruption d’activité ou une invalidité, lui permettant ainsi de se concentrer sur sa recovery sans inquiétude financière.
En somme, cette couverture crée une situation gagnant-gagnant, où chaque partie trouve son intérêt dans la sécurisation du prêt.
Comparer pour optimiser le coût de votre assurance MNO
Pour bénéficier des offres les plus avantageuses, la meilleure approche consiste à comparer plusieurs propositions du marché. Faites notamment attention aux tarifs mais aussi à l’étendue des garanties offertes, afin de sélectionner la couverture la plus adaptée à votre situation personnelle.
Votre contrat doit être personnalisé à votre profil particulier, en tenant compte de votre âge, du type de maladie non-objectivable, et du montant de votre emprunt.
Il est également conseillé de ne pas se limiter aux offres de votre banque : en optant pour la délégation d’assurance, vous pouvez souscrire auprès d’un assureur indépendant, souvent plus compétitif et mieux adapté à vos besoins spécifiques.